Trouver les clés de votre équilibre

Nourrir sa réflexion pour ré-inventer son avancée en âge, il n’y a pas d’âge pour s’y mettre…

Au moment où l’engouement sur le Bien Vieillir bat son plein, comme vous, je m’y suis intéressée. Tout d’abord pour accompagner ma maman de 93 ans dans l’avancée en âge. Puis, je me suis interrogée : « Et moi ? Comment j’envisage mon avancée en âge ? ». Je vous livre mes réflexions, vous en ferez ce que bon vous semble, car s’il est bien une vérité, c’est que vous êtes le meilleur spécialiste de vous-même. Alors prenez le temps de vous écouter.

En préambule, je préfèrerai peser mes mots et parler des clés du Vieillir Bien. Car libéré de vos obligations professionnelles, il me semble inutile d’inventer une nouvelle pression qui fixerait un objectif, celui du Bien Vieillir. Vous ne pensez pas ?

Des sommités de tous horizons, chercheurs, philosophes, nutritionnistes, médecins, psychologues, sociologues … ont avancé des explications. Il est difficile de s’y retrouver, d’autant plus que les scientifiques sont très pointus, que chaque partie du corps est l’affaire d’un spécialiste sans lien avec l’esprit, qui lui aussi a ses spécialistes.

Quoiqu’il en soit, ils se rejoignent sur un point, nous ne pouvons pas garder un corps jeune en vieillissant. C’est déjà un début !

Puis selon les modes, les projecteurs mettent en lumière des solutions miracles, comme le régime crétois, qui suivit toute une vie, allongerait l’espérance de vie. Plus récemment, l’île d’Okinawa au Japon est nommée «l’île de la longévité», car elle possède la plus grande espérance de vie de la planète, alors on essaie de s’en inspirer etc, beaucoup d’informations, toutes passionnantes.

Mais la première étape et non des moindre est d’accepter et d’accueillir l’avancée en âge. Difficile étape pour certains, dans une société qui prône le jeunisme. Et où l’on se définit par son métier, une fois dépossédée de sa carte de visite professionnelle, qui sommes-nous ?
Et vous ? Comment vous projetez-vous ?

Vous avez étudié plusieurs années et obtenu des diplômes pour réaliser votre vie professionnelle. La moindre des choses est d’apporter autant d’attention pour votre future vie de liberté. Car prendre soin de son bien-être et maintenir son autonomie ne s’improvise pas, il est important de s’y préparer sérieusement et de mettre tous les atouts de son côté. Pour certains cela se fait naturellement, pour d’autres cela peut sembler plus difficile.

Mais revenons aux quatre clés du Bien Vivre l’avancée en âge chez soi, je suis sûre que vous les connaissez, il s’agit d’avoir :

  • des liens sociaux diversifiés et de proximité
  • un logement adapté
  • un esprit stimulé
  • un physique entretenu

Des liens sociaux diversifiés

On ne regrette que ce que l’on perd. Le confinement nous l’a fortement rappelé, la vie sociale est essentielle à notre santé mentale.  Que ce soit des amis intimes, des bons amis, des relations, des connaissances, tous ont un rôle à jouer.

L’isolement social peut avoir diverses origines, comme la fin de la vie professionnelle, l’éclatement familial, la perte du conjoint, la perte d’autonomie …

Bien choisir ses relations et les entretenir est primordiale. Oui les entretenir, car cela ne va pas de soi, on se perd de vue, on s’éloigne, il est important de se faire de nouvelles relations et de ne pas laisser le vide s’installer. La professeure Janice Kiecolt-Glaser précise : « Un bon ami est un superbe antidépresseur, les relations avec nos proches sont très importantes, et on ne réalise pas toujours à quel point nous en bénéficions à de multiples niveaux ».

Avant de passer au chapitre suivant, dresser la liste des personnes qui comptent pour vous, contactez-les, provoquez vos retrouvailles.

Un logement adapté

81% des chutes se produisent à domicile, elles peuvent être évitées en choisissant d’adapter son logement. Lorsque l’on vit depuis 30 ans dans le même logement, ce n’est pas top, mais on fait avec, alors que des solutions existent pour faciliter la vie chez soi. Quant on sait que 40% des personnes hospitalisées après une chute ne peuvent plus retourner chez elles, ça fait réfléchir…

Visitez votre logement en imaginant que vous avez un déambulateur. Avez-vous accès à tout ? Les passages de circulation sont-ils bien dégagés ? Y a-t-il des aménagements à prévoir ?

Un esprit stimulé

Si je vous disais que « stimuler son cerveau est un facteur de bien-être et de longévité », le croiriez-vous ?

Il est avéré que nous perdons des neurones à partir de cinquante ans, toutefois stimuler son cerveau permet de maintenir actif les neurones existants et d’activer de nouveaux circuits neuronaux.

En clair, sauf problème de santé, la perte de mémoire n’est pas une fatalité.

Tous les moyens sont bons pour stimuler la mémoire, à partir du moment où l’on ne cède pas à la facilité.

La mémoire est également tactile, olfactive, auditive et visuelle. Plus vous diversifierez les entrainements plus cela vous sera profitable, à condition que ce soit par plaisir et non par obligation.

Avant d’aborder le chapitre suivant, faite une pause et interrogez-vous sur ce que vous faites pour stimuler votre mémoire ?

Un physique équilibré

Il est important de bouger tout au long de la journée, pour conserver sa force musculaire, pour maintenir une bonne coordination des gestes et éviter la perte d’équilibre. Car le manque d’activité conduit à se fatiguer plus vite et donne moins envie de sortir de chez soi.

Alors marcher, jardiner, danser, nager, faites du vélo, préférer l’escalier à l’ascenseur ou passer l’aspirateur … tout plutôt que de rester assis.

Manger des produits de saison, équilibrer vos menus sur la semaine, hydratez-vous régulièrement. La dénutrition et la déshydratation sont des éléments majeurs aux problèmes de santé. Ne dit-on pas la santé est dans votre assiette.

Sur une semaine, je vous invite à réaliser un double bilan :

    • En écrivant, tout ce que vous avez mangé et bu.
    • En traçant deux colonnes sur une feuille à petits carreaux, la première représentera le temps sans activité (assis ou couché) et la deuxième colonne représentera le temps en activité, un carré représentant 30 min. ou 1h. Faites un carré rouge pour l’inactivité et un carré vert pour l’activité. 

Qu’en concluez-vous ?

Tout l’enjeu sera d’équilibrer ces quatre clés. Car la fragilité d’une des clés entrainera les autres dans sa chute et par voie de conséquence portera préjudice à votre autonomie.

Ainsi, vous vous passionnez pour la généalogie, ce qui est bon en soi, vous avez un projet, vous stimulez votre mémoire. Mais plus rien ne compte et vous en négligez de voir vos amis. Le lien social se rompt petit à petit et vous isole.

A contrario, vous sortez beaucoup au détriment de votre sommeil et de votre équilibre alimentaire. Votre santé physique se détériore.

Vous l’avez bien compris tout est question d’équilibre.
Que les aléas de la vie vont également mettre à rude épreuve (maladie, deuil etc…).
Comme un funambule, il est de votre responsabilité de maintenir cet équilibre.
Même si cela vous arrange parfois de faire porter la responsabilité à d’autres : mes enfants ne viennent jamais me voir, mes amis ne m’appellent pas, la ménopause m’a fait prendre du poids …

Voilà vous détenez les clés du Vieillir Bien chez soi, à vous de décider d’ouvrir ou non les portes de votre Bien Vivre, de trouver ce qui vous fait du bien.

Et si vous vous sentez perdu, que vous ayez besoin d’un regard extérieur pour évaluer vos forces et vos potentielles fragilités … Contactez-moi

Mes sources d’inspiration : En premier lieu ma bible avec Les clés du Bien-Vieillir, Léon Ouaknine et La tyrannie du Bien-Vieillir, Michel Billé et Didier Martz.

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