Se libérer d’une hiérarchie toxique

Il y a des moments où la vie t’envoie des signaux tellement évidents que tu ne peux plus les ignorer. Ces derniers jours, c’est arrivé à travers mes clientes. Plusieurs d’entre elles, que j’avais accompagnées avant l’été, m’ont recontactée presque en même temps. Comme une synchronicité. Toutes reprenaient le chemin du travail après une pause, et toutes avaient besoin de déposer leur vécu, de mettre des mots sur ce qu’elles traversaient.

En les écoutant, quelque chose m’a frappée : malgré des parcours différents, elles partageaient la même épreuve. Une relation hiérarchique compliquée, parfois même toxique, avec leur N+1.

Au printemps, je n’avais pas vu le lien. J’avais pris chaque histoire comme un cas particulier, sans réaliser qu’un fil rouge les reliait. Mais là, à travers ces retours qui s’enchaînaient presque comme un écho, la trame est devenue évidente. Et ce qui m’a le plus marquée, ce n’est pas la toxicité de ces relations… c’est la façon dont ces femmes avaient changé de posture, comme si quelque chose en elles s’était déplacé.

Le poids invisible d’une hiérarchie toxique au travail

Toutes avaient connu la fatigue morale, parfois même l’épuisement. L’arrêt de travail n’avait pas toujours été simple. Beaucoup l’avaient vécu avec culpabilité, comme si prendre une pause pour soi était une faute.
C’est fou comme on peut porter sur ses épaules un poids qui, au fond, ne nous appartient pas.

Et pourtant… cet arrêt, aussi difficile soit-il, s’est révélé être un véritable point d’ancrage. Une respiration forcée mais nécessaire. C’est ce temps qui leur a permis de se reconnecter à elles-mêmes, de reprendre de l’énergie, de se ressourcer. Parfois encore un peu secouées, mais plus solides, plus enracinées.

Déclic : comment sortir d’une hiérarchie toxique

Puis, après les vacances, elles ont repris le chemin du travail. Leur N+1 n’avait pas changé. Pour certaines, il semblait même encore plus lourd, encore plus toxique.
Mais elles, elles n’étaient plus les mêmes.

Elles me l’ont dit avec des mots simples mais puissants :
“Je ne me sens plus atteinte.”
“Je ne me remets plus en question.”
“Je prends de la hauteur.”

C’était comme si elles avaient posé un sac à dos rempli de pierres. Avant, chaque remarque, chaque pression, chaque silence pesait lourdement sur elles. Aujourd’hui, ce poids glisse. Les pierres existent toujours, mais elles ne leur appartiennent plus.

Et c’est là que tout change. Elles ne subissent plus, elles choisissent. Leur vision est devenue claire. Elles savent ce qui dépend d’elles, et ce qui n’est pas de leur responsabilité.

Pourquoi se libérer d’une hiérarchie toxique fonctionne vraiment

À partir du moment où une personne dit STOP, le changement est rapide. Très rapide.
C’est comme ouvrir une fenêtre dans une pièce étouffante : l’air frais ne met pas des semaines à entrer, il arrive tout de suite.

Je suis convaincue que l’univers place toujours sur notre route les bonnes personnes, au bon moment. Des alliés, des soutiens, parfois même des déclencheurs de conscience. Et ce n’est pas si difficile à reconnaître : quand les choses sont fluides, légères, quand elles t’apportent de la joie, alors tu es au bon endroit, avec les bonnes personnes.

À l’inverse, quand tout est lutte, quand ça bloque sans cesse, c’est souvent le signe que tu n’es pas sur la bonne voie.

Regarde la nature : une fleur n’a pas besoin de lutter pour s’ouvrir. Et une graine, quand elle décide de pousser, finit toujours par percer, même à travers le béton.

Et toi, prêt(e) à quitter une hiérarchie toxique ?

Alors, il te reste une seule question à te poser :
Souhaites-tu, toi aussi, choisir de rayonner ?

La réponse et le timing t’appartiennent.