Nourrir sa réflexion pour réinventer son avancée en âge : il n’y a pas d’âge pour s’y mettre
Au moment où l’engouement pour le Bien Vieillir bat son plein, vous vous demandez peut-être : « Et moi ? Comment vais-je envisager mon avancée en âge ? » Comme vous, je me suis posé la question, d’abord pour accompagner ma maman de 93 ans, puis pour moi-même. Et si je vous disais que l’âge n’est pas un frein, mais une invitation à réinventer votre quotidien ? Cet article vous propose des pistes concrètes pour nourrir votre réflexion et préparer votre Bien Vieillir.
Il est impossible de garder un corps jeune éternellement. Acceptons le, car c’est déjà un début. Les chercheurs, philosophes, nutritionnistes, médecins, psychologues et sociologues s’accordent : vieillir est un processus naturel. Et pourtant, notre société valorise le jeunisme, et la fin de la vie professionnelle peut nous laisser un sentiment de vide.
L’isolement social peut avoir diverses origines, comme la fin de la vie professionnelle, l’éclatement familial, la perte du conjoint, la perte d’autonomie …
Bien choisir ses relations et les entretenir est primordiale. Oui les entretenir, car cela ne va pas de soi, on se perd de vue, on s’éloigne, il est important de se faire de nouvelles relations et de ne pas laisser le vide s’installer. La professeure Janice Kiecolt-Glaser précise : « Un bon ami est un superbe antidépresseur, les relations avec nos proches sont très importantes, et on ne réalise pas toujours à quel point nous en bénéficions à de multiples niveaux ».
Il est avéré que nous perdons des neurones à partir de cinquante ans, toutefois stimuler son cerveau permet de maintenir actif les neurones existants et d’activer de nouveaux circuits neuronaux.
En clair, sauf problème de santé, la perte de mémoire n’est pas une fatalité.
Tous les moyens sont bons pour stimuler la mémoire, à partir du moment où l’on ne cède pas à la facilité.
La mémoire est également tactile, olfactive, auditive et visuelle. Plus vous diversifierez les entrainements plus cela vous sera profitable, à condition que ce soit par plaisir et non par obligation.
Alors marcher, jardiner, danser, nager, faites du vélo, préférer l’escalier à l’ascenseur ou passer l’aspirateur … tout plutôt que de rester assis.
Manger des produits de saison, équilibrer vos menus sur la semaine, hydratez-vous régulièrement. La dénutrition et la déshydratation sont des éléments majeurs aux problèmes de santé. Ne dit-on pas la santé est dans votre assiette.
Tout l’enjeu sera d’équilibrer ces quatre clés. Car la fragilité d’une des clés entrainera les autres dans sa chute et par voie de conséquence portera préjudice à votre autonomie.
Ainsi, vous vous passionnez pour la généalogie, ce qui est bon en soi, vous avez un projet, vous stimulez votre mémoire. Mais plus rien ne compte et vous en négligez de voir vos amis. Le lien social se rompt petit à petit et vous isole.
A contrario, vous sortez beaucoup au détriment de votre sommeil et de votre équilibre alimentaire. Votre santé physique se détériore.
Vous l’avez bien compris tout est question d’équilibre.
Que les aléas de la vie vont également mettre à rude épreuve (maladie, deuil etc…).
Comme un funambule, il est de votre responsabilité de maintenir cet équilibre.
Même si cela vous arrange parfois de faire porter la responsabilité à d’autres : mes enfants ne viennent jamais me voir, mes amis ne m’appellent pas, la ménopause m’a fait prendre du poids …
